Tri des biodéchets : l’obligation 2024, c’est maintenant !

 

De plus en plus de place est faite au sujet du tri des biodéchets Dans les magazines, les titres de Une sur ce thème abondent, la télévision n’est pas en reste avec des émissions où des intervenants de tout secteur échangent autour de la valorisation des déchets et des spots publicitaires ne vont pas tarder à inonder nos écrans et nos radios. Et pour cause, la législation a acté l’obligation de tri.

Et si vous preniez de l’avance ?

 

Pourquoi trier ?

 

Le 31 décembre 2023, marquera certes la fin de l’année calendaire, mais aussi l’obligation de trier ses biodéchets en Europe, quelle que soit la quantité et pour tous. Producteurs ou détenteurs de biodéchets y compris les collectivités territoriales dans le cadre du service public de gestion des déchets, établissements privés et publics.  Cette obligation s'applique également à tous les producteurs de biodéchets conditionnés dans des emballages, y compris si ces emballages sont non compostables, rappelle le code de l’environnement du gouvernement. Les particuliers bénéficient d’une année supplémentaire avant de disposer de leur solution leurs permettant de ne plus jeter tout dans une même et unique poubelle.

 

Nous pourrions nous demander pourquoi la gestion des biodéchets devient obligatoire, et pour y répondre il suffit d’observer les chiffres :

-          Un habitant génère 51 kg de déchets organiques par an

-          Un supermarché en génère 60 à 80 tonnes par an

-          Une cantine scolaire comme un EHPAD (environ 400 repas/jour) génère, eux, 18 tonnes par an et par structure.

 

 

Lorsque nos déchets alimentaires et déchets verts ne sont pas triés correctement, ils finissent le plus souvent incinérés ou enfouis en décharge. Quel gâchis quand on sait que les déchets organiques sont constitués entre 60 et 90 % d’eau.

 

Qui aujourd’hui pourrait se permettre de jeter de l’eau ?

Sans compter que nos poubelles d’ordures ménagères grossissent à vue d’œil parce que l’on y ajoute nos déchets organiques, et cela se répercute sur la taxe d’enlèvement des ordures.

 

Pour rappel, la loi dite « de Grenelle 2 » a instauré une obligation de tri à la source et de valorisation des biodéchets aux personnes qui produisent ou détiennent une quantité importante de ces déchets, et ce, dès 2016…

 

 

Quelles solutions ?

 

Alors face à l’ampleur de ces chiffres et à l’obligation qui va rentrer rapidement en vigueur, il faut réagir et trouver la bonne façon de gérer ses biodéchets afin d’impacter le moins possible l’environnement.

 

Pour cela, il existe deux filières de traitement possible :

- La méthanisation

- Le compostage

 

La première est un processus naturel, biologique de dégradation de la matière organique, animale ou végétale qui ne peut fonctionner que dans   un environnement privé d’oxygène. On chauffe et on brasse pendant plus d’un mois dans un réacteur appelé méthaniseur qui doit tourner 24 h sur 24 h.

À l'arrivée, un biogaz principalement composé de méthane et de dioxyde de carbone.

Mais la méthanisation est loin d’être LA solution parfaite ; En effet, cette dernière présente des fuites de biogaz et donc des rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

De véritables pertes économiques et surtout environnementales.

 

 

La seconde, quant à elle, consiste à transformer les déchets organiques en présence d’eau et d’oxygène par le biais de micro-organismes.

Il se pratique directement en tas ou dans une machine appelé composteur. Ce dernier

Un amendement est obtenu, qui permettra d’être réutilisé pour enrichir le sol.

 

 

Chez GET Innovation, nous avons fait le choix de cette solution de compostage.

L’éco-Cleaner© est un électro-digesteur qui recycle les biodéchets in situ, grâce à l’action de bactéries (non pathogènes), qui vont digérer les déchets. À la fin d’un cycle d’environ 24 h, il suffit de récupérer le compost, reconnu auprès de l’INERIS. Celui-ci servira à enrichir le sol à nouveau.

C’est ce que l’on appelle l’économie circulaire.

 

 

Pourquoi s’y préparer maintenant ?

 

 

En France comme d’en d’autres pays européens, beaucoup d’entreprises ont compris qu’il valait mieux anticiper cette évolution obligatoire et on mit en place d’ores et déjà des solutions en place.

 

D’autres s’informent sur les démarches à effectuer pour entreprendre cette transition environnementale.

 

Le premier frein de toute entreprise est le coût de ce service supplémentaire.

 

 Certes, il y a un investissement au départ, pour s’équiper, mais, une fois que le tri à la source est installé, il ne faudra pas attendre longtemps pour voir le gain d’économie réalisé sur le tri des aliments, les déchets et le ramassage de ces derniers.

 

Christophe Lavauzelle, adhérent Intermarché de Saujon le dit : « On n’est pas capable aujourd’hui de quantifier ce que ça nous rapporte, cependant on est capable de quantifier ce que ça va nous faire économiser. On avait un passage de six ou huit caisses de biodéchets par semaine, demain on aura un passage d’une caisse tous les quinze jours. »

 

Il est important de vous informer dès à présent sur les solutions existantes pour répondre avec justesse à votre structure.

 

Nous vous accompagnons dès le début et mettons en place la meilleure solution pour vous.

Pour en savoir plus :

Ministère de la Transition écologique

https://www.ecologie.gouv.fr/tri-des-dechets

Adème (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie)

https://expertises.ademe.fr/professionnels/entreprises/reduire-impacts/reduire-cout-dechets/dossier/agir-reduire-cout-dechets/optimiser-gestion-dechets

 

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